Le kudzu est une plante originaire d’Asie. Son nom ne vous dit rien ? Pourtant, elle pourrait vous être très utile !
Elle est utilisée dans la médecine traditionnelle chinoise. La partie de la plante active est la racine, car elle contient des substances qui agissent sur les neurotransmetteurs. En effet, c’est une méthode naturelle connue pour aider à calmer les addictions en tout genre.
Qu’est ce que le kudzu ?
Le kudzu appelé ”pueraria lobata” en botanique, fait partie de la famille des fabaceae. C’est une plante grimpante originaire de Chine. Il est utilisé dans la médecine traditionnelle chinoise, mais aussi en cuisine. En effet, cette plante fait également partie des légumineuses et est utilisée comme féculent alimentaire ou comme épaississant.
Aussi appelée “vigne japonaise”, cette plante grimpante se fixe sur les arbres qui peuvent atteindre plusieurs dizaines de mètres de haut. C’est une plante envahissante qui se trouve en forêt, dans les champs ou encore en bord de route. Tout comme le lierre, elle se fixe également sur les maisons.
Dans la médecine traditionnelle chinoise, le kudzu était utilisé pour soigner la fièvre, la diarrhée, les vomissements, les nausées et cetera. Mais de nos jours, avec les découvertes scientifiques, il est principalement utilisé pour diminuer les dépendances ou les compulsions quelles qu’elles soient. Les études portent sur l’alcoolisme et sur le tabagisme.
Les études scientifiques portent sur l’alcoolisme et le tabagisme, mais ses effets sont aussi bénéfiques sur les troubles du comportement alimentaire. Ainsi que sur les maladies cardio-vasculaires, les pathologies métaboliques telles que l’hypercholestérolémie, le diabète, la résistance à l’insuline…
Vulgarisation de son action
Parmi toutes les vertus du kudzu, son plus grand bienfait est son efficacité reconnue dans la lutte contre les diverses addictions. En effet, cette propriété est due aux nombreuses molécules d’isoflavones de la plante. Ces composants sont donc à l’origine de ses vertus anti-addictives.
Il faut savoir que c’est la dopamine qui est responsable des sensations de bien-être qui résultent d’une prise de drogue. Le kudzu a pour résultat de remplacer la dopamine par de la sérotonine, car ils agissent de la même façon. De fait, la sensation d’accoutumance disparaîtra sans laisser d’effets secondaires.
Les isoflavones : Les isoflavones sont une catégorie des flavonoïdes et font partie de la famille des phytoestrogènes. Ce sont des substances végétales proches des hormones féminines : les oestrogènes.
La dopamine : La dopamine est une molécule présente dans le cerveau. Elle sert de neurotransmetteur. C’est elle qui donne la sensation de plaisir dans le cerveau. Elle fait partie de ce que l’on appelle le circuit de la récompense. Son rôle est important, car c’est elle qui participe à donner de la motivation.
La sérotonine : La sérotonine est un neurotransmetteur dans le système nerveux qui aide à réguler votre humeur et vous empêche de déprimer ou de vous sentir mal. Il est possible d’augmenter le taux de sérotonine par des méthodes chimiques, mais aussi par le biais de procédés naturels.
La composition et les effets du kudzu
Parmi les principes actifs qui font sa popularité, il y a les isoflavones. C’est une sous-catégorie de l’une des grandes catégories des polyphénols qu’on appelle les flavonoïdes. Leur particularité est qu’ils agissent sur les œstrogènes de façon positive, comme nous l’avons expliqué précédemment.
Notons que l’isoflavon qui est le plus intéressant et qui a la propriété d’être un anti-dépendant, c’est la puérarine. C’est un isoflavonoïde extrait des racines de la pueraria lobata. Elle est son principal composant et possède de nombreuses propriétés médicinales telles que sa richesse en phytoestrogènes.
La puérarine a également des propriétés hypotensives. Des études ont montré que le kudzu améliore la qualité de vie et diminue les symptômes associés à l’hypertension. Étant donné que c’est un œstrogène-like, il peut aider la femme ménauposée à mieux supporter cette période. En effet, lors de la ménopause, le niveau d’oestrogène baisse.
Le kudzu et les addictions
Kudzu et tabac
Cette plante a des capacités à désaccoutumer et facilité l’arrêt du tabac. En effet, les substances qui le composent agissent sur les neurotransmetteurs afin d’interagir sur les récepteurs de la nicotine.
Le kudzu aide au sevrage mais sans effets secondaires habituellement observés tels que l’agitation ou l’irritabilité. Les avis sur le kudzu montrent que le goût du tabac change et devient désagréable pour les fumeurs.
Kudzu et alcool
Une étude a montré sa capacité à désintoxiquer le corps après une consommation excessive d’alcool ou encore son efficacité contre l’alcoolisme. Il a été observé qu’il aide à mieux récupérer après une grosse consommation.
Cet anti-addictif réduit les envies de boire ainsi que la quantité d’alcool. Et ceci est le résultat d’une étude réalisée sur des gros buveurs pendant une semaine. Ses effets ont donc été concluants et ont démontré son efficacité.
Le kudzu et ses bienfaits
Le kudzu est un remède naturel qui peut aider à traiter plusieurs maladies.
En effet, il est :
- Hépatoprotecteur, le kudzu protège le foie.
- Antioxydant, il prévient le vieillissement cellulaire et le stress oxydatif.
- Anti-dépendant, il inhibe efficacement les effets de l’addictif quel qu’il soit (alcool, cigarette, sucre…).
- Oestrogène like, il imite les oestrogènes dans le corps.
- Cardio-protecteur, ce remède naturel prévient, notamment, l’infarctus du myocarde.
- Hypotenseur, le kudzu s’avère efficace pour traiter l’hypotension.
- Favorise l’apprentissage et améliore la mémoire. En effet, des études sont en cours pour le traitement de la maladie d’alzheimer.
- Immuno-stimulant : Il stimule le système immunitaire
- Antidiabétique, il participe à diminuer le taux de glucose dans le sang et augmenter en parallèle l’insuline.
Contre indication
- Il est déconseillé d’utiliser le kudzu dans des cas de cancer du sein ou de prédisposition au cancer du sein.
- Aussi, à éviter lorsqu’on a une hyperoestrogénie. Celle-ci se manifeste par des kystes ovariens ou au niveau de la poitrine, par le syndrome prémenstruel…
- En dehors de cela, cette plante présente très peu de toxicité et cela a été prouvé par des études, que ce soit sur l’animal ou l’homme.
- Malgré tout, il faut respecter les dosages journaliers recommandés qui sont de 2 grammes par jour en moyenne.